je les reconnais
l'odeur le souffle le rien
contact de mufles
états d'âme
états-aoûtants
ma terreur est de voir déboucher l'escouade des sans nom
ceux-là travaillent dans le furtif le soir la soie
lapant souriant l'évidence d'une chaleur - leur proie
ou bien selon les besoins de leur saison grignotant le coprah non
exsangue, sifflant chaque goutte à travers la paille de chaque seconde,
coupant les muscles au fils du silence,
le Monstre.
il y a longtemps que j'ai dressé la carte de ses subterfuges
mais il ne sait pas qu'au moment du répit
le sortant de ma poitrine j'en ferai un collier
de fleurs voraces
et je danse Monstre je danse
dans la résine des mots et paré d'exuvies
nu.
ma défense : gravés par la dent du sable sur le galet
- c'est mon coeur arraché des mains du séisme -
LE CHIFFRE
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Sunday, 12 July 2015
Aimé Césaire | Pierre
le verra-t-on enfin endosser sa propre force
le verra-t-on coup de coeur de l'éclair
sur la masse fade du faubourg
il pensa l'épaisseur de la nuit
il pensa longue
longue
la longue moustache longue de l'incurable pacarana
il pensa la logique de l'outrage
alors il dit la pierre plus précieuse que la lumière
l'eau se trempant de feuilles vertes
il plut l'approche de l'équinoxe
le verra-t-on coup de coeur de l'éclair
sur la masse fade du faubourg
il pensa l'épaisseur de la nuit
il pensa longue
longue
la longue moustache longue de l'incurable pacarana
il pensa la logique de l'outrage
alors il dit la pierre plus précieuse que la lumière
l'eau se trempant de feuilles vertes
il plut l'approche de l'équinoxe
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